dimanche 20 septembre 2009

Le Code d'Honneur du Kraps

Le respect rigoureux des principes du Code d’honneur et moral du KRAPS, facilite les progrès dans la vie de tous les jours.

Le Bushido, âme des Arts Martiaux, se résume en deux mots : noblesse d'âme.

Chaque jour, je médite un article différent du code moral et je tente de le mettre en pratique jusqu'à mon coucher.

La rectitude, le courage, la bonté, l'humanité, la politesse, véracité, sincérité, loyauté, l’honneur, le devoir de fidélité, la modestie, le respect, le contrôle de soi, l’amitié, la bienveillance pour ;

- Protéger les femmes et les faibles.
- Défendre la justice contre l'injustice et le mal.
- Aimer et honorer sa patrie.


Le Guerrier

La perfection n'est pas de ce monde, mais le Guerrier s'engage à en faire sa quête, se servant de son courage comme monture et de sa volonté comme bouclier.

Le Guerrier défend le sens du sacré, les valeurs qui fondent en tout temps et en tous lieux l'honneur du genre humain.

Le Guerrier tient pour sacré non seulement sa vie corporelle, mais plus encore celle de l'âme et de l'esprit.

Le Guerrier établit son échelle des valeurs à partir de son absolu respect des lumières de l'intelligence et du cœur. Un homme n'est noble à ses yeux que si, même pauvre et méprisé des puissants, il porte en lui la magnificence de telles lumières.

Le Guerrier défend tout cela de toutes ses forces jusqu'à l'extrême fatigue et s'il faut, jusqu'à la dernière goutte de son sang.

Le Guerrier est obéissant, mais à la condition que rien ni personne n'entache l'honneur d'un être libre.

Le Guerrier tient la liberté des consciences pour la base même d'un ordre juste et humain. Pour la défense de cette liberté, il est prêt à toutes les peines et à tous les sacrifices.

Le Guerrier est le serviteur de toute créature souffrante, le défenseur de tout opprimé. Il doit donner sa force et sa vie sans compter pour vaincre la souffrance et l'oppression, sans attendre rien en retour.

Le Guerrier n'attend ni avantage matériel, ni honneur social des causes qu'il a librement décidé de servir.

L'Honneur du Guerrier réside dans la seule conformité de sa vie avec l'idéal qu'il s'est choisi librement.

La Parole du Guerrier est sacrée. Elle ne peut ni ne doit être mise en doute.


Du Corps :

Je m'applique à ne jamais nuire à autrui, même au péril de ma vie.
Je m'applique à me servir de la matière sans en devenir esclave.
Je m'applique à louer celui qui me révèle mes défauts.
Je m'applique même dans l'opulence, à considérer les biens à leur juste valeur et à ne pas négliger les autres.
Je m'applique à percevoir que, sous leur apparente beauté, les objets plaisants et attrayants n'ont pas plus de beauté qu'un arc-en-ciel.
Je m'applique de même à ne considérer les difficultés comme illusoires.
Je m'applique à pratiquer la discipline guerrière sans motivation mondaine.
Je m'applique à m'exercer à la patience.
Je m'applique à éviter toute parole blessante et déplaisante.


De l’Ame :

Je m'applique à maîtriser mes émotions envers mes proches comme envers mes ennemis.
Je m'applique à fuir les lieux nuisibles et les émotions négatives afin de développer en moi une conduite vertueuse.
Je m'applique à aimer mes frères et mes sœurs plus que moi-même, à ne voir que les qualités des autres, même de ceux qui ne voient que mes défauts.
Je m'applique à échanger mon bonheur contre la souffrance d'autrui.
Je m'applique à pratiquer la générosité sans attendre de retour.
Je m'applique à développer l'enthousiasme et la persévérance.
Je m'applique à observer constamment mes défauts et à m'en défaire.


De l’Esprit :

Je m'applique jour et nuit à l'écoute, la réflexion et la méditation.
Je m'applique à engendrer l'esprit d'éveil afin de libérer l'infinité des êtres.
Je m'applique, dans le dénuement, sujet à un mépris constant, en proie aux maladies, à garder le courage et des pensées positives.
Je m'applique à m'exercer au calme mental et à pratiquer la concentration qui transcende les quatre états sans forme.
Je m'applique à être conscient de mon état d'esprit du moment et à rechercher sans trêve la connaissance de moi-même.


Par les mérites de cet écrit, et grâce à l'esprit d'éveil relatif et absolu, puissent tous les êtres devenir semblables à notre Divin Maître qui réside au-delà des extrêmes, comme au plus profond de nous-mêmes.

lundi 14 septembre 2009